La 4G dépassera la 3G en Afrique subsaharienne d’ici 2030

En 2023, l’utilisation de la 4G en Afrique subsaharienne était de 31 %, tandis que l’utilisation de la 3G atteignait 54 %.

Newstimehub

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12 Nov, 2024

4g

En 2023, l’utilisation de la 4G en Afrique subsaharienne a atteint 31 %, tandis que celle de la 3G a atteint 54 %, montrant un écart croissant entre les deux technologies dans la région.

L’intelligence artificielle, la 5G et les satellites devraient contribuer à hauteur de 170 milliards de dollars au PIB de la région Sub-saharienne d’ici 2030. En 2023, seulement 1,2 % de la population utilisait la 5G, un chiffre qui devrait atteindre 17 % d’ici 2030, avec une croissance importante attendue en Afrique du Sud, au Nigéria et au Kenya.

Il est également prévu que la pénétration de l’internet mobile passe de 27 % à 37 %. L’Afrique subsaharienne, qui connaît actuellement les taux de connectivité les plus bas au monde, devrait connaître une croissance économique et un renforcement dans divers secteurs grâce à ces évolutions.

Angela Wamola, présidente de la GSMA pour l’Afrique subsaharienne, a commenté les résultats du rapport :
« Les résultats de cette année révèlent à la fois le potentiel extraordinaire de l’écosystème mobile en Afrique subsaharienne et les défis auxquels il est confronté. »

« Pour tirer pleinement parti des avantages de la connectivité, il est essentiel que les opérateurs, les décideurs et les parties prenantes abordent les obstacles à l’accessibilité, soutiennent l’expansion des infrastructures et encouragent les collaborations qui favorisent la participation numérique et l’impact économique. »

Le rapport indique également que l’utilisation des smartphones devrait passer de 51 % à 81 % d’ici 2030. Le nombre d’abonnés mobiles devrait augmenter pour atteindre 751 millions, contre 527 millions actuellement.

La croissance des réseaux 4G et 5G devrait accélérer le développement de l’Internet des objets (IoT), avec des connexions IoT prévues pour doubler d’ici 2030.

Enfin, le rapport souligne que pour garantir une croissance durable, des réformes tarifaires, la revitalisation des Fonds de service universel (USF) et des avancées dans les politiques de spectre doivent être prises en compte.