Le gouvernement turc, la Banque mondiale et les banques de développement turques ont signé un accord pour un programme d’un milliard de dollars. Ce programme permettra d’établir et de développer le marché de l’énergie solaire distribuée en Turquie et de piloter un programme de stockage de batteries à l’appui du plan national pour l’énergie du pays.
Objectifs de la Turquie en matière de capacité solaire et de stockage
La Turquie a pour objectif d’augmenter sa capacité d’énergie solaire installée de 9,5 GW en 2022 à 52,9 GW d’ici 2035. La capacité de stockage par batterie devrait atteindre 7,5 GW au cours de la même période.
Banques de développement et développement du marché de l’énergie distribuée
La Banque de développement et d’investissement de Turquie (TKYB) et la Banque de développement industriel de Turquie (TSKB) mettront en œuvre un programme en deux phases pour développer le marché turc de l’énergie distribuée. La première phase fournira un financement direct aux investisseurs du secteur privé qui développent des systèmes solaires sur les toits et au sol. Dans un deuxième temps, les banques commerciales locales et les sociétés de crédit-bail seront encouragées à accorder des prêts similaires pour des projets solaires. Cette approche stimulera le développement d’une variété de sources de financement afin d’augmenter l’utilisation de l’énergie solaire distribuée.
Contribution de la Banque mondiale et importance du programme
Humberto Lopez, directeur de la Banque mondiale pour la Turquie, a souligné l’importance du programme et a déclaré : « La Turquie a entrepris l’un des programmes de transition énergétique les plus ambitieux parmi les économies de marché émergentes. La Banque mondiale soutient l’objectif de la Turquie de doubler sa capacité d’énergie renouvelable d’ici 2035 et est heureuse de contribuer aux efforts visant à assurer la sécurité énergétique, à réduire les coûts de l’énergie et à lutter contre le changement climatique grâce à ces projets. »
Pour ce programme, la Banque mondiale fournira un prêt de 600 millions d’euros (environ 657 millions de dollars) de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), un prêt de 30 millions de dollars du Fonds pour les technologies propres (FTC), et 3 millions de dollars de financement sous forme de don du Programme d’assistance à la gestion du secteur de l’énergie (ESMAP) de la Banque mondiale. En outre, le programme devrait mobiliser 259 millions de dollars de capitaux privés.