Le gouvernement japonais a indiqué que les constructeurs automobiles accusés d’avoir effectué des « tests de sécurité frauduleux » ont avoué ce qu’ils avaient fait.
Au Japon, une enquête gouvernementale est en cours sur les principaux constructeurs automobiles tels que Toyota, Mazda, Yamaha, Honda et Suzuki en rapport avec des allégations de tests de sécurité frauduleux pour la certification dans le processus de production des véhicules. Dans le cadre de cette enquête, il est allégué que les constructeurs automobiles ont soumis de fausses données ou truqué les résultats des tests afin de réussir les tests de sécurité. Le ministère de l’aménagement du territoire, des infrastructures, des transports et du tourisme (MLIT) a annoncé que ces entreprises avaient admis avoir triché.
Le ministère a demandé aux entreprises d’arrêter la production des modèles de voitures en question afin de stopper les expéditions et de revérifier les normes de sécurité. Par ailleurs, les autorités japonaises estiment que ces pratiques frauduleuses auront un impact limité sur l’économie du pays.
Toyota Motor a admis que des méthodes frauduleuses ont été utilisées dans la certification de ses véhicules couvrant 7 modèles. Il est précisé que 4,3 millions de véhicules Honda, 1,7 million de véhicules Toyota, 150 000 véhicules Mazda, 26 000 véhicules Suzuki et 7 000 véhicules Yamaha ont été affectés par ces fraudes.
Lors d’une conférence de presse sur cette situation, le président de Toyota, Toyoda Akio Akio, a reconnu l’erreur de l’entreprise et a déclaré qu’elle se conformerait aux instructions du ministère et s’est excusée de ne pas avoir suivi le processus de certification correct. Toyoda a également souligné que de telles pratiques étaient inacceptables en tant que constructeur automobile, déclarant que de tels stratagèmes avaient un effet d’ébranlement sur le processus de certification.
Ces développements devraient donner lieu à un examen plus détaillé des effets sur l’industrie automobile et les processus de certification au Japon.