Pour la première européenne de son nouveau concert African Symphony à Lyon, dans le sud-est de la France, Angelique Kidjo, artiste de renommée mondiale, a demandé au chef d’orchestre Christian Reif de diriger l’Orchestre national de Lyon et de guider les mélomanes dans un voyage mélodique à travers l’Afrique.
La chanteuse primée souhaite rendre hommage aux talents extraordinaires du continent qui ont donné au monde leur musique depuis des générations.
« La façon dont Angélique fait ses choix est merveilleuse », déclare le musicien d’origine bavaroise.
La diva béninoise s’est attelée à la tâche de célébrer les légendes africaines telles que Miriam Makeba, Fela Kuti et les stars de la jeune génération comme Burna Boy, Rema, Nomcebo Zikode et Nomcebo Zikode avec une touche orchestrale classique.
Le célèbre arrangeur Derrick Hodge a travaillé sur les arrangements et Reif l’a contacté.
Pendant les 90 minutes de la représentation, ce sont la « section des percussions » et la « section des cuivres » qui ont brillé le plus, sourit Reif.
« C’est donc à la fois une joie et un défi que de faire sonner un orchestre de manière groovy et très serrée. »
C’est un élément surprenant que beaucoup de spectateurs recherchaient.
« Je suis béninois et Kidjo est une artiste que j’écoute depuis mon enfance », a déclaré un jeune homme dans le public.
« Mes parents jouaient sa musique à la maison. Je vis à Lyon depuis quelques années et quand j’ai su qu’il donnait un concert ici, j’ai réservé mon billet. L’orchestre contribue à la diversité, c’est-à-dire qu’il mélange les sonorités africaines à la musique classique. Je suis sûre que le résultat sera très intéressant, je suis sûre que la soirée sera une grande soirée.
Angélique Kidjo s’est produite avec d’autres artistes mercredi (19 juin).
Elle a interprété la chanson « Folon » de l’icône malienne Salif Keita avec la chanteuse française israélienne Yael Naim.
Lura, du Cap-Vert, s’est jointe à elle pour rendre hommage à Cesária Évora. Elle a également rendu hommage à son ami disparu Manu Dibango en chantant Soul Makossa avec son fils James BKS.
Le concert au théâtre de Rome, un lieu unique, a été suivi par 2 500 personnes. Le site archéologique, composé de deux grands monuments classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, accueille chaque année le festival Les Nuits de Fourvière.