Le ministre de la région administrative de Pibor, dans le Grand Pibor, a indiqué à l’Agence Anadolu que 200 personnes supplémentaires avaient été admises dans les hôpitaux du district de Likwangole.
Dans la région administrative de Grand Pibor au Soudan du Sud, un total de 41 personnes sont décédées des suites du paludisme, dont 36 enfants, ont confirmé mardi des responsables gouvernementaux.
Le ministre de l’Information de la région, Oleyo Akuer, a indiqué à l’Agence Anadolu que 200 autres personnes avaient été hospitalisées à la suite de la propagation continue de l’infection parasitaire transmise par les moustiques dans le district de Likwangole au cours des deux dernières semaines.
« Parmi ces victimes, 36 sont des enfants », a précisé le ministre, ajoutant que la majorité des décès avaient eu lieu dans des zones reculées, loin des centres urbains. « La plupart sont morts en dehors de la ville de Likwangole, bien qu’il y en ait cinq dans la ville même », a-t-il ajouté.
L’official a également précisé que près de 200 patients atteints du paludisme étaient soignés dans un centre de santé à Likwangole, mais que l’établissement faisait face à une grave pénurie de médicaments en raison de problèmes d’approvisionnement de longue date.
Le paludisme reste l’une des principales causes de morbidité et de mortalité au Soudan du Sud, en particulier chez les enfants. En 2022, le pays a signalé environ 2,8 millions de cas et 6 680 décès, tandis que les rapports pour 2023 ne sont pas encore disponibles.
En juillet, le ministère de la Santé a lancé une campagne de vaccination contre le paludisme dans 28 districts de six états, visant environ 265 000 enfants.
