Le porte-parole du ministère chinois de la défense, Wu Qian, a déclaré le deuxième jour de l’exercice militaire : «Il s’agit de jouer avec le feu, et ceux qui jouent avec le feu finiront par brûler .
Le porte-parole du ministère chinois de la défense, Wu Qian, a fait une déclaration concernant les déclarations selon lesquelles les exercices autour de Taïwan augmentent les tensions dans la région et sont inquiétants.
Le porte-parole Wu a déclaré que la capacité de combat conjointe des troupes composées de forces terrestres, maritimes, aériennes et de fusées avait été testée lors de l’exercice. Wu a également souligné que le dirigeant taïwanais Lai Ching-te a sérieusement remis en question le principe d’une seule Chine en prônant la « théorie des deux États » dès son entrée en fonction, en essayant d’obtenir l’indépendance de Taïwan par la force et en s’appuyant sur des puissances étrangères. Affirmant que Lai entraîne la région vers un risque de guerre, Wu a déclaré : « C’est complètement jouer avec le feu, et ceux qui jouent avec le feu finiront par brûler ».
« Taïwan est le Taïwan de la Chine, et la manière de résoudre la question de Taïwan est un sujet de préoccupation pour plus de 1,4 milliard de Chinois », a déclaré M. Wu, ajoutant que l’armée défendrait la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de la Chine par des actions concrètes. « À chaque provocation des forces séparatistes, nos contre-mesures progresseront d’un pas jusqu’à la réunification complète de la patrie », a déclaré M. Wu. « Les exercices militaires autour de Taïwan, qui sont tout à fait raisonnables, légitimes et nécessaires, visent à mettre fin à l’arrogance des forces séparatistes et à dissuader toute ingérence de la part de forces extérieures », a ajouté M. Wu.
Chen Binhua, porte-parole du bureau des affaires taïwanaises de la Chine, a déclaré dans un communiqué que « le dirigeant taïwanais a remis en question le principe d’une seule Chine dès son entrée en fonction ».
DÉCLARATION DE TAIWAN
Le ministère de la défense de Taïwan a déclaré : « Jusqu’à 6 heures aujourd’hui, 49 avions chinois, 19 navires de guerre et 7 navires de garde-côtes ont été aperçus autour de Taïwan. 35 des appareils ont franchi la ligne médiane du détroit de Taiwan et sont entrés dans la zone d’identification de la défense aérienne de Taiwan (ADIZ). L’armée taïwanaise a surveillé la situation et a réagi », précise le communiqué.
Le commandement du front oriental de l’Armée populaire de libération (APL) chinoise a annoncé que des exercices militaires conjoints avaient été lancés dans le détroit de Taïwan, au nord, au sud et à l’est de l’île, autour des îles de Kinmen, Matsu, Wuqiu et Dongyin, trois jours après la prestation de serment du dirigeant de Taïwan, M. Lai. Ces exercices de deux jours, baptisés « Joint Sword-2024A », étaient axés sur des patrouilles conjointes mer-air de préparation au combat, la saisie conjointe de champs de bataille et des frappes de précision conjointes sur des cibles clés. Ils comprenaient des patrouilles dans des zones autour de Taïwan et des opérations intégrées à l’intérieur et à l’extérieur de la chaîne d’îles, afin de tester la capacité de combat réelle des troupes. Il a été souligné que les exercices servaient également de « punition sévère contre les actions indépendantistes de Taïwan et d’avertissement sévère contre l’ingérence et les provocations des forces extérieures ».
CONFLIT ENTRE LA CHINE ET TAIWAN
Alors que l’administration de Pékin affirme que Taïwan fait partie de la Chine, Taïwan revendique le statut de « pays indépendant ». Le gouvernement chinois souhaite annexer Taïwan à la Chine au nom de la « réunification pacifique » et affirme qu’il n’hésitera pas à recourir à la force dans ce but. Pékin considère également comme une « violation de la souveraineté » le fait que d’autres pays établissent des contacts officiels avec Taïwan.
Alors que l’armée chinoise a publié une photo montrant que les exercices ont été réalisés de manière à encercler Taïwan, les exercices couvrent également les îles proches de la côte chinoise pour la première fois. Selon l’administration de Pékin, le nouveau dirigeant de l’île, Lai Lai, qui a prêté serment le 20 mai, n’est pas en mesure d’assurer la sécurité de Taïwan.
