En Côte d’Ivoire, les agriculteurs attendent davantage de précipitations

Premier producteur mondial de cacao, la Côte d’Ivoire a besoin de davantage de précipitations pour augmenter sa capacité de production de cacao pendant la saison sèche.

Newstimehub

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3 Déc, 2024

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Premier producteur mondial de cacao, la Côte d’Ivoire a besoin de davantage de précipitations pour augmenter sa capacité de production de cacao pendant la saison sèche (novembre-mars).

Les agriculteurs ivoiriens signalent que le manque de pluie constitue une menace sérieuse, notamment pour atténuer l’impact des vents d’Harmattan et préserver la qualité des récoltes de cacao.

Points clés :

Manque de précipitations : Depuis novembre, les niveaux de pluie dans la région sont inférieurs à la moyenne des cinq dernières années. Par exemple, Bongouanou a enregistré 0,3 mm de pluie, soit 4 mm de moins que la moyenne.

Vents d’Harmattan : Ces vents secs en provenance du Sahara peuvent assécher les sols et endommager les cabosses de cacao, entraînant une diminution de la taille des produits. Les agriculteurs indiquent que ces vents restent modérés pour l’instant, mais qu’une intensification pourrait affecter la qualité des récoltes.

État des cultures : Dans certaines zones, les arbres sont encore en bon état et suffisamment de cabosses sont disponibles pour la récolte. Cependant, une absence prolongée de précipitations pourrait entraîner des pertes significatives en termes de qualité.

Rapports régionaux :

Daloa et Yamoussoukro : Aucune précipitation n’a été enregistrée, suscitant l’inquiétude des agriculteurs.

Soubre : Bien que les précipitations soient inférieures à la moyenne, les cultures restent généralement en bon état.

Défis logistiques :

Les agriculteurs et les acheteurs de cacao signalent des difficultés logistiques pour acheminer les récoltes vers le port de San Pedro. Les entrepôts du port d’Abidjan sont pleins, mais des retards persistent dans le transport vers San Pedro.

Propositions de solutions :

• Des précipitations supplémentaires pourraient augmenter les rendements et prévenir la dégradation de la qualité.
• L’amélioration des infrastructures logistiques est essentielle pour permettre aux producteurs d’exporter leurs produits.

La semaine dernière, les températures en Côte d’Ivoire ont oscillé entre 27 et 27,7 °C, des niveaux typiques pour la saison sèche. Les agriculteurs continuent de surveiller les tendances des précipitations.