Lors du Festival de la Diaspora Africaine organisé à Dakar, des chercheurs, des artistes et des universitaires ont lancé un important plaidoyer pour la préservation de la mémoire collective de l’Afrique.
Le festival a été organisé par le Baobab Development Group en collaboration avec « Wa Afrika » et la Maison de la Culture Douta Seck.
Le 28 décembre 2024, lors d’un panel sur le thème « Diaspora et Identités Africaines », l’idée de réunir l’Afrique et sa diaspora a été mise en avant. Le consultant organisationnel Vieux Diagne a souligné la nécessité de l’unité des communautés de la diaspora africaine.
La chercheuse en littérature afro-américaine, Dr Koko Zauditu Sélassié, a affirmé que ces liens pouvaient être renforcés par la langue, insistant sur l’importance de préserver la mémoire ancestrale de l’Afrique. L’éducateur à la retraite Ousmane Ba a déclaré que la libération de l’Afrique ne pourrait se faire que par l’éducation, plaidant pour un curriculum débarrassé des influences coloniales.
L’historien Buuba Diop de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a souligné la nécessité de renforcer les liens culturels à travers le continent, évoquant l’importance d’un réseau culturel couvrant toute l’Afrique.
Le festival n’a pas été limité à des échanges d’idées, mais a également présenté des performances artistiques. Le groupe Assico-Family, composé de jeunes de Médine, a présenté des œuvres reflétant les valeurs africaines, tandis que des artistes sénégalais et étrangers ont également apporté leurs contributions.
Cet événement s’inscrit dans la tradition de célébration de la culture africaine et de la diaspora, visant à revendiquer et préserver les identités et l’héritage du continent.
