Le procès intenté par la République d’Afrique du Sud contre Israël pour « génocide contre le peuple palestinien de Gaza » a débuté devant la Cour internationale de justice de La Haye. La première audience a eu lieu le 20 mai et la seconde se poursuivra le lendemain.
Accusations de l’Afrique du Sud
L’Afrique du Sud a déposé une demande d’injonction pour faire cesser immédiatement les opérations militaires d’Israël à Gaza, affirmant qu’elles constituent un génocide à l’encontre des Palestiniens. Les points suivants sont ressortis de la première audience :
- Représentants de l’Afrique du Sud: Le ministre de la Justice, Ronald Lamola, et l’ambassadeur Vusimuzi Madonsela ont assisté à l’audience.
- Allégations: La partie sud-africaine a fait valoir qu’Israël commet systématiquement des violations des droits de l’homme à l’encontre des Palestiniens, ce qui équivaut à un génocide. Elle a présenté des preuves à l’appui de ces allégations, notamment des photographies prises à Gaza et des rapports de l’ONU.
- Moyens de défense: L’équipe juridique sud-africaine a fait valoir que les actions d’Israël contre les habitants de Gaza avaient une intention génocidaire.
Défense d’Israël
Israël a affirmé que l’action en justice de l’Afrique du Sud était sans fondement. Les principaux arguments d’Israël sont les suivants :
- Équipe de défense: L’ancien président de la Cour suprême, Aharon Barak, représentait Israël à l’audience.
- Avis du ministère israélien de la justic : Gilad Noam a déclaré que la demande de l’Afrique du Sud « se moque de l’accusation odieuse de génocide » et est sans fondement.
- Nécessité des opérations militaires: Israël a fait valoir que les opérations militaires à Gaza étaient nécessaires pour des raisons de sécurité.
Le deuxième jour de l’audience, la Cour internationale de justice entendra la défense d’Israël et examinera la demande d’injonction de l’Afrique du Sud. La Cour pourrait ordonner à Israël de mettre fin à ses opérations militaires à Gaza.
L’affaire est considérée comme un test important du droit international et des droits de l’homme et est suivie de près par de nombreux pays et organisations de défense des droits de l’homme.
