La République Démocratique du Congo (RDC) maintient son potentiel en tant que l’un des pays les plus riches d’Afrique grâce à ses vastes ressources minérales
La République Démocratique du Congo (RDC), avec ses riches ressources minières, possède un potentiel considérable pour devenir l’un des pays les plus riches d’Afrique. En 2023, la RDC a renforcé sa position de deuxième plus grand producteur de cuivre au monde, en abritant 65 % des nouvelles réserves de cuivre découvertes dans le monde. Ce potentiel attractif continue d’attirer l’attention des entreprises internationales. Par exemple, Namib Minerals a annoncé son intention de s’introduire en bourse sur le Nasdaq, suite à un accord de 500 millions de dollars avec Hennessy Capital Investment Corp. VI.
Réserves stratégiques et demande croissante
Cet accord, qui devrait être finalisé au début de 2025, permettra à Namib Minerals de financer ses activités d’exploration minière en RDC. L’entreprise détient un total de 13 permis de prospection dans les régions de Haut-Katanga et Lualaba, et ses premiers forages ont révélé des gisements prometteurs de cuivre et de cobalt.
Cet intérêt s’inscrit dans la tendance mondiale de la demande croissante de cuivre, conséquence de la transition énergétique mondiale. Les analystes prévoient qu’il faudra un million de tonnes de cuivre supplémentaires chaque année d’ici 2035. Les vastes réserves inexploitées de la RDC placent le pays comme un acteur stratégique pour répondre à cette demande.
État actuel de l’industrie minière en RDC
Actuellement, 70 % des mines en RDC sont privatisées. Des entreprises comme le géant anglo-suisse Glencore, Dan Gertler et ENRC, une société basée au Kazakhstan, tirent de grandes parts de cette richesse. En outre, des entreprises chinoises, par l’intermédiaire de la société d’État Sasac, contrôlent les trois quarts des gisements miniers du pays.
Cependant, cette situation suscite des critiques. Les experts soulignent que les acteurs étrangers exploitent les mines de la région de Katanga de manière désorganisée et axée uniquement sur le profit, sans prendre en compte une gestion durable. Cette approche empêche une utilisation efficace et soutenable des ressources minières du pays.
La RDC a un énorme potentiel pour gérer ses ressources minières de manière plus rationnelle, ce qui permettrait non seulement de renforcer son économie, mais aussi de contribuer à la transition énergétique mondiale. Ce nouvel accord avec les États-Unis pourrait offrir une occasion importante pour le pays de mieux valoriser ses ressources.