Le Nigéria a signalé un total de 1 035 cas de Lassa et 380 cas de méningite, selon les autorités sanitaires du pays

Le Nigéria a enregistré 1 035 cas confirmés de fièvre de Lassa, à partir de 8 569 cas suspects dans 28 États et 129 zones de gouvernement local, entraînant 174 décès.

Newstimehub

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13 Nov, 2024

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Le Nigéria a enregistré 1 035 cas confirmés de fièvre de Lassa, à partir de 8 569 cas suspects dans 28 États et 129 zones de gouvernement local, entraînant 174 décès.

Le Nigéria a enregistré 1 035 cas confirmés de fièvre de Lassa, provenant de 8 569 cas suspects dans 28 États et 129 zones de gouvernement local, avec 174 décès. De plus, pour la saison 2023/2024, 380 cas confirmés de méningite cérébrospinale (MCS) ont été signalés, issus de 4 915 cas suspects, avec 361 décès dans 24 États et la Zone de la Capitale Fédérale.

Le Dr Jide Idris, Directeur Général du Centre Nigérian de Contrôle et de Prévention des Maladies (NCDC), a partagé ces chiffres lors d’un point presse à Abuja, soulignant les efforts continus du gouvernement fédéral pour faire face à ces menaces de santé publique.

La fièvre de Lassa, une maladie virale hémorragique aiguë transmise par des rats multimammates, continue de se propager, exacerbée par des facteurs environnementaux et le changement climatique. Le Dr Idris a souligné que cette maladie affecte considérablement les communautés touchées, plongeant les familles dans la pauvreté en raison des coûts médicaux et de la perte de revenus lorsque des membres du foyer sont malades.

En 2024, l’épidémie de fièvre de Lassa a touché 28 États et 129 zones de gouvernement local, avec 1 035 cas confirmés et 174 décès. Comparativement, en 2023, l’épidémie persistante a causé 1 270 cas confirmés et 227 décès.

La méningite cérébrospinale reste une maladie endémique au Nigéria, se manifestant principalement pendant la saison sèche dans la « Ceinture de la Méningite », qui couvre notamment les États du nord et certaines régions du sud. Cette saison, 380 cas confirmés et 361 décès ont été enregistrés, avec des campagnes de vaccination ciblant les individus âgés de 1 à 29 ans dans les zones à forte prévalence, avec plus de 1,2 million de doses administrées.

Malgré les progrès dans la surveillance, le diagnostic et la vaccination, la méningite continue de représenter une menace significative pour la santé publique, notamment dans des environnements surpeuplés comme les écoles, les camps et les prisons.

Le Dr Idris a appelé les Nigérians à se faire vacciner, à éviter la surpopulation et à maintenir les bonnes pratiques d’hygiène. Il a également exhorté les professionnels de la santé à respecter les protocoles de prévention des infections et à signaler immédiatement les cas suspects pour une intervention efficace.

La fièvre de Lassa et la méningite demeurent des priorités de santé publique au Nigéria, nécessitant des réponses robustes pour atténuer leur impact sur les vies humaines et les communautés.