Les dirigeants de la Zambie, du Soudan du Sud, de la Namibie, du Mozambique et du Malawi lancent des messages d’espoir pour la Nouvelle Année
Mercredi, les dirigeants africains ont lancé des appels à la paix et à l’unité alors que les croyants du continent célébraient Noël.
Le président de la Zambie, Hakainde Hichilema, dans son discours à la nation diffusé à la télévision, a déclaré : « Que la saison de l’amour, de l’unité, de la réconciliation et de la paix donne le ton pour l’année à venir. »
À la veille de la fête chrétienne, Hichilema a gracié 759 prisonniers et réduit les peines de 17 autres personnes.
Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir Mayardit, a appelé tous les habitants du pays à s’unir et à embrasser la paix pendant cette période festive. « Que cette fête soit un moment où nous nous engageons collectivement pour un Soudan du Sud pacifique, prospère et uni », a-t-il déclaré. Kiir a ajouté dans son discours : « En célébrant ce Noël, portons dans nos cœurs un message de paix et d’espoir pour la Nouvelle Année. » Le gouvernement a réaffirmé son engagement à « fournir un environnement pacifique et sécurisé, non seulement pendant la saison des fêtes, mais tout au long de l’année. »
Le président de la Namibie, Nangolo Mbumba, a appelé la nation à s’unir sous le slogan « Une Namibie, un peuple ». « Tandis que beaucoup d’entre nous profitons d’un repos bien mérité, n’oublions pas ceux qui travaillent sans relâche pour maintenir notre pays en sécurité et fonctionnel », a-t-il déclaré. Mbumba a exprimé sa gratitude envers « nos travailleurs essentiels dans divers secteurs et nos courageux hommes et femmes en uniforme qui protègent notre paix jour et nuit. »
Après les élections controversées, les leaders religieux au Mozambique ont appelé à la paix dans le pays, dénonçant la violence croissante et le fait que les chrétiens locaux ne puissent pas célébrer Noël de manière « normale ». Suite à l’annonce du vainqueur des élections présidentielles du 9 octobre, des manifestations violentes ont éclaté, faisant au moins 151 morts.
Enfin, le président du Malawi, Lazarus Chakwera, a appelé à l’unité dans le pays, secoué par des divisions politiques profondes.
