Le Premier ministre Amadou Oury Bah annonce l’ouverture d’une enquête pour identifier les responsables de l’incident mortel.
Au moins 56 personnes ont perdu la vie et de nombreuses autres ont été blessées lors de violences et d’une bousculade dans un stade de football dans le sud-est de la Guinée.
Le drame s’est produit dimanche, pendant le match final d’un tournoi de football local au stade de Nzérékoré, deuxième plus grande ville de Guinée, située à environ 570 kilomètres de la capitale, Conakry.
Le Premier ministre Amadou Oury Bah a annoncé l’ouverture d’une enquête pour identifier les responsables de la tragédie.
« Des manifestations contre les décisions arbitrales ont conduit à des jets de pierres par les supporters et à une bousculade mortelle. Les services hospitaliers rapportent un bilan provisoire de 56 morts et plusieurs blessés », a-t-il déclaré.
Le gouvernement a présenté ses condoléances aux familles des victimes et a promis de rendre hommage à ceux qui ont perdu la vie.
Des rapports non officiels publiés dimanche matin évoquaient un bilan d’environ 100 morts.
Selon la presse locale, le chaos a éclaté dans les dernières minutes du match opposant l’équipe de football de Labé à celle de Nzérékoré.
Les tensions sont montées lorsque les joueurs de Labé ont contesté un but marqué par l’équipe adverse de Nzérékoré, déclenchant des affrontements parmi les supporters dans les tribunes.
Des décisions arbitrales, notamment deux cartons rouges adressés à des joueurs de Labé et un penalty accordé à Nzérékoré, auraient aggravé les violences.
Certaines sources affirment que le drame s’est amplifié lorsque les forces de sécurité sont intervenues en utilisant des gaz lacrymogènes.
Ce match marquait la finale d’un tournoi organisé sous le patronage du président guinéen, le général Mamady Doumbouya.
